Né en 1058, mort en 1111 dans sa ville natale, Tûs, dans le Khorassân, au nord-est de l’Iran, la “preuve de l’Islam” l’imam Abû Hâmid al-Ghazâlî est considéré à bon droit comme l’un des principaux penseurs de l’âge d’or de la civilisation arabo-musulmane. Son influence transparaît notamment chez Descartes et Malebranche, Dans sa quête de la vérité, après avoir été philosophe musulman d’inspiration helléniste, rationaliste, scolasticien, le grand Algazel du moyen-âge chrétien termine son cheminement intellectuel en concluant à la prééminence du cœur dans la recherche de la vérité. Après avoir renoncé aux honneurs et à la gloire, il s’enfonça dans une retraite durant laquelle le soufi qu’il devint rédigea une “encyclopédie” des sciences de la religion d’où est tiré l’ouvrage que nous rendons ici en français. Ecrit en vue de répondre à l’attente des chercheurs de vérité, il expose en profondeur la méthode propre à cette voie : la prière.
Ce travail fut le dernier auquel Eva de Vitray Meyerovitch a collaboré avant de retourner auprès de son Bien-Aimé. (Rahimahâ-Ilâh). Al-Ghazâlî dit à propos du disciple : “Si sa volonté est sincère, son désir pur, son assiduité bonne, brillera alors la Vérité en son cœur et seront retirés les voiles qui L’obstruent, grâce à une faveur secrète accordée par le Très-Haut. Ainsi, il lut sera donné de découvrir l’invisible et la certitude.
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