Cet ouvrage fut adressé au roi Muhammad b. Malikshâh, gouverneur Seljoukide qui désirait prendre connaissance de cette œuvre initialement rédigée en persan. Plus qu’un traité politique, cet ouvrage possède une dimension proprement spirituelle car les principes de concordance qui y sont mentionnés sont également valables dans d’autres cadres que celui de la royauté. L’exemple des prophètes demeure le modèle incontournable et immuable ; l’on obtient de son peuple ce que l’on accorde au Seigneur de l’univers.
Ainsi, tout pouvoir, qu’il soit royal ou familial dans le cas d’un père de famille, est un service. En ce sens, nous pouvons constater la communauté d’orientation et de discipline avec des organisations occidentales comme celle des Compagnons du devoir dont le devoir est justement « Ni se servir, ni asservir, mais servir ». L’adage islamique dit lui : celui qui est au service d’un peuple en est son véritable souverain ! Pour mémoire, l’époque de rédaction de cette œuvre fut celle des premières Croisades donc celle de la rencontre entre l’Orient islamique et l’Occident chrétien.
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