«Travaille sur l’amélioration de ton for intérieur. Efforce-toi à le purifier des défauts tels que la cupidité, la jalousie, l’ostentation, la vanité, avant de réformer ton comportement extérieur. Si tu n’as pas encore atteint ce stade, ne t’occupe pas des obligations collectives, car nombreux sont ceux qui s’en chargent. Celui qui détruit sa personne en tentant de réformer les autres est un sot. Il ressemble à celui qui se rend compte que des scorpions s’introduisent dans son vêtement, mais qui s’occupe de chasser les mouches gênant les autres. Lorsque tu auras fini de purifier ta personne – et cet objectif est difficile à atteindre ! –, concentre-toi sur les obligations collectives, mais procède de manière progressive. Commence par le Livre d’Allah, puis dirige-toi vers la Sunna de Son Messager (paix et bénédictions sur lui).»

Connaître les sagesses derrières les actes d’adoration, c’est être plus enclin à les accomplir. Comprendre que les interdits religieux nous protègent et nous préservent, c’est les délaisser plus facilement. Saisir les finalités et les sagesses des lois de la religion. C’est les respecter davantage avec la conviction que c’est son pur intérêt de s’y conformer.

C’est là tout l’intérêt d’un tel ouvrage qui recense les secrets de la religion. Une telle compilation est une aide précieuse pour pratiquer sa religion.

Le livre que tu as entre les mains est la recommandation utile d’une figure illustre et un océan [de savoir] ornée par la plume de ce même éminent personnage et destinée à l’un de ses élèves pour qui il éprouvait beaucoup d’amour et de sollicitude. Cette recommandation est donc comme le conseil d’un père à son fils et l’on dit à ce propos: «la plume est le reflet du coeur». Qu’Allah fasse donc miséricorde au grand savant Muhammad ibn Sàlih al-‘Uthaymïn.

Cette recommandation gagna encore plus de valeur avec l’ajout des annotations de notre cheikh ‘Abd al-Razzâq ibn ‘Abd al-Muhsin al-Badr -Qu’Allah le préserve. Des annotations faites de paroles justes et véridiques qui ne souffrent ni d’une longueur assommante, ni d’une brièveté lacunaire, ce qui lui donna encore plus d’éclat et de beauté. Qu’Allah le récompense en bien.