Après la mort, un monde appelé barzakh nous attend ; il s’agit d’un lieu intermédiaire entre ce monde et le Jour de la résurrection. Que l’on brûle un homme, qu’on le noie, qu’il soit dévoré par les fauves ou quelle que soit la cause de sa mort, sa place est prévue dans le monde barzakh. Dans l’attente du jour de la résurrection, l’homme vivra soit dans la félicité soit dans la misère. Cependant il oublie cette vérité, car la vie après la mort ne constitue pas une certitude à ses yeux. Ses occupations et ses soucis quotidiens lui donnent l’impression d’avoir établi ici-bas sa vraie demeure, or la mort plane sans cesse au-dessus de sa tête. Ce monde le fascine et l’obnubile alors que la mort pourrait l’emporter à n’importe quel instant.
La mort est pour l’homme l’aboutissement d’un itinéraire jalonné de changements qui le mène vers l’Au-delà. Pourquoi craindre la mort, puisque, avant ce monde, nous n’existions pas et que ce changement nous permet d’accéder à une vie éternelle ? Nous nous devons de méditer sur ce sujet.
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