S’il y a quelque chose que l’homme peut faire avec un minimum d’effort et qui peut lui rapporter un bien incommensurable où un mal incommensurable, c’est de parler. S’il y a un organe chez l’homme qui présente une énorme disproportion entre sa force et la portée de ses actions, c’est la langue. La tradition musulmane donne aux mots, éléments régulateurs des rapports humains et d’expression, une dimension normative qui donne à la langue un statut particulier parmi les autres organes. En ce sens, la langue en tant qu’organe de la parole, est soumise à un certain nombre de règles d’ordre éthique qui ressortent aussi et en général du domaine des obligations. Ainsi si le fidèle musulman est tenu sur le plan rituel de satisfaire à un certain nombre de prescriptions comme l’observance de la prière, du jeûne, de l’aumône légale etc. Il doit également sur le plan moral respecter un certain nombre de principes comme le fait de dire la vérité, d’être sincère, d’avoir une bonne intention, de ne pas mentir, de ne pas calomnier, de ne pas faire de faux serments etc. Plusieurs paroles du Prophète – sur Lui la Grâce et la Paix – illustrent cet intérêt que la tradition accorde au bon usage de la langue et des mots…Dans ce livre l’Imam Abu hamîd Abou Hamîd Al-Ghazâlî, à la lumière du Coran et de la Tradition, classe les dégâts de la langue et des mots quand ceux-ci sortent des normes, il analyse leurs effets, expose leurs conséquences et leur donne des remèdes.
Maison d’édition et Librairie arabo-musulmane. Plus de 3600 références…
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