Ce jeu de société per­met d’ex­plo­rer le champs séman­tique des « appren­tis­sages et des connais­sances » et d’in­tro­duire la notion de « champ struc­tu­rel » de la langue arabe.

La plupart des pays musulmans ont été pris dans un processus d’occidentalisation depuis la colonisation et cela s’est prolongé après leur indépendance. L’occidentalisation, c’est l’imposition forcée d’idées, de valeurs et d’une vision du monde occidentales qui se retrouvent dans tout ce qui est importé : les institutions, la technologie, les sciences humaines et naturelles, la culture et les divertissements…

C’est dans ce contexte qu’a émergé une prise de conscience collective que « la chose de l’occident » (les institutions, la technologie, l’industrie, les loisirs, les produits, la culture et même la connaissance) n’est pas aussi universelle qu’elle le prétend, mais biaisée par une vision matérialiste particulière.

Une démarche rare et originale pour cet ouvrage qui a pour ambition d’éclairer le lecteur sur quelques aspects relatifs au jeûne du mois de Ramadan et qui surtout, l’invite à en découvrir les aspects spirituels. Trop peu mise en avant, la sphère spirituelle est pourtant l’élément essentiel du jeûne. Cet écrit ne cherche nullement à rester à la surface de l’écorce mais plutôt à accéder aux racines permettant d’en extraire le substrat.

L’auteur s’y emploie en proposant ici divers articles autour de la notion du jeûne sous ses aspects les plus transcendants. Il ne faut donc pas s’attendre à une réflexion tournant exclusivement autour du halâl et du harâm mais plutôt à une volonté d’élévation du croyant dans sa conduite spirituelle, envers le Divin et au sein de la société.
Un livre captivant empreint d’une réflexion spirituelle totalement ancrée dans notre réalité.