Pour illustrer sa thèse sur « la valeur sociale de la notion coranique », Malek Bennabi a préféré écrire un roman sur « le pèlerinage du pauvre » où il fait connaître le vécu du musulman algérien colonisé.
Alors que dans la littérature francophone, la consommation de l’alcool était souvent censé être le signe d’une « émancipation », Bennabi souligne les possibilités de sortir, grâce à la foi, des déchéances, comme l’alcoolisme. Son récit vivant a une valeur pédagogique certaine pour illustrer le rôle de la religion comme « catalyseur des valeurs sociales », et de la foi, en tant que « facteur irremplaçable de stabilisation de la conscience humaine ».
Cette réédition permet de révéler que « Monsieur Billard », à qui Bennabi rend hommage dans la dédicace, était le juge impartial qui l’avait innocenté à la suite des accusations gratuites proférées contre lui par des résistants de la dernière heure qui croyaient faire oublier leur passé vichyste par la délation mensongère.
Maison d’édition et Librairie arabo-musulmane. Plus de 3600 références…
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