L’hymne d’un pays, c’est celui qui vous prend aux tripes, celui qui raconte l’histoire d’un peuple, votre histoire, votre identité. Ce chant qui unit les cœurs et qui rassemble les gens. Le mien c’est la Brabançonne. Sur un air de musique entraînant il transporte les siens à travers l’Histoire. Cette Histoire qu’on essaie quelque peu d’oublier, qu’on oublie de raconter, c’est la mienne. Et la mienne, c’est en 1964 qu’elle a commencé.
“Ô patrie, ô mère chérie”, pourquoi me rejettes-tu ? Pourquoi ne veux-tu plus de moi ? Ô patrie, ma chère patrie, aurais-tu oublié les sacrifices des miens, ceux qui t’ont aidée à te relever et à te développer ?
Cet hymne, j’ai décidé de le réécrire, pour qu’il soit plus inclusif, plus tolérant, pour qu’il rassemble plus de cœurs.
Un témoignage, un devoir de mémoire, pour tous ces oubliés de la convention, pour toutes les victimes de cet accord bilatéral.
NORA ABIED
Née à Bruxelles dans les années 90, Abied Nora est avant tout une enseignante dévouée pour son métier et fascinée par l’écriture. L’écriture est sa thérapie et très jeune déjà elle l’avait compris.
Au terme de ses études et après des recherches peu fructueuses, elle a décidé de prendre le large. C’est dans les rues du Caire que se poursuit son expérience et qu’elle va trouver sa place. Une place qui va soulever tant de questions quant à son identité.
Quelques temps après, cette envie de découvrir le monde s’intensifie et aujourd’hui, de manière totalement inattendue, ce sont les États-Unis qui lui ont ouvert les bras, c’est cette nouvelle partie du globe qu’elle appelle désormais « chez-moi ».
Citoyenne du monde, expatriée ou immigrée, sa quête et son combat, c’est son identité.
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